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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 09:07

S’il est un sujet sur lequel l’opacité est totale, ce sont les crédits regroupés sous l’appellation « réserve parlementaire ».

Ces subventions, qui financent des travaux communaux sont soumises aux règles communes à toute subvention de l’Etat. Leur montant ne peut dépasser 50% du volume des travaux prévus (HT) ; elles peuvent compléter d’autres subventions accordées par les collectivités territoriales, mais l’ensemble ne doit pas dépasser 80% des travaux. Le solde doit être financé par la collectivité bénéficiaire. Le contrôle administratif est assuré par le représentant local de l’Etat, en l’occurrence, le préfet. Les travaux ne peuvent débuter avant la notification officielle de la subvention ; ils doivent être engagés dans les deux ans qui suivent ; le paiement effectif de la subvention intervient sur production des justificatifs de l’exécution des travaux. S’agissant d’une subvention spécifique, attachée à une opération précise, elle ne peut être détournée de son objet.

Pour y voir plus claire, j’ai demandé au ministre de l’Intérieur – qui gère ces crédits – de me communiquer le montant de la réserve parlementaire pour les années 2008 à 2010.

Un an plus tard, malgré de nombreux rappels, je n’avais pas la réponse.

La législative s’achevant, les questions écrites sans réponse « disparaissent ». Après ma réélection, j’ai interrogé le nouveau ministre de l’Intérieur qui, cette fois, m’a communiqué une réponse précise.

question ministère de l'Intérieur question/réponse ministère de l'Intérieur sur le montant de la réserve parlementaire (2008-2010)  

 

Le montant de la réserve parlementaire augmente fortement : il est passé de 93,2 millions en 2008 à 106,5 millions en 2009 (+13,3%), et à 115,5 millions en 2010 (+8,5%).

Pour mieux comprendre les chiffres fournis, j’ai procédé à deux calculs : le montant de la « réserve » par habitant d’une part, et le montant de la « réserve » attribué par parlementaire (députés + sénateurs).

Ces données figurent au tableau suivant :

tableau RP par hab et parlementaire tableau montant réserve parlementaire par habitant et parlementaire

 

Elles sont également cartographiées.

carte RP par parlementaire carte réserve parlementaire par parlementaire

 

carte RP par habitant carte réserve parlementaire par habitant

 

Quels commentaires appellent ces analyses ?

Globalement, le montant de la réserve par habitant s’élève à 1,8 euros.

Calculé par parlementaire, la réserve atteint 136 137 euros (en métropole : 133 594 en comptant l’Outre-mer qui bénéficie peu de la réserve parlementaire).

Mais des différences importantes existent : les écarts vont de 1 à 10, entre le département le mieux doté et le moins bien doté.

Les deux tableaux suivants font apparaître les départements les mieux dotés d’une part, les moins bien dotés d’autre part.

LES DEPARTEMENTS LES MIEUX DOTES

 

     En euros par habitant                                                   

1)     MAYENNE   (7,9)                                         

2)     LOZERE       (7,7)                                       

3)     HAUTE SAVOIE (5,3)                             

4)     OISE    (5,1)                                                 

5)     LOT ET GARONNE   (4,8)                    

-         CANTAL  (4,8)                                        

6)     HAUTE LOIRE   (4,6)

7)     VAL DE MARNE   (4)

 

En euros par parlementaire

1) HAUTE SAVOIE (492 400)

2) MAYENNE (488 300)

3) OISE (375 800)

4) LOT ET GARONNE (317 000)

 5) VAL DE MARNE (297 800)

6) HAUTE LOIRE (260 120)

  

LES DEPARTEMENTS LES MOINS BIEN DOTES

      En euros par habitant                                      

GIRONDE                    0,6                       

SEINE SAINT DENIS   0,6                      

RHONE                        0,7                         

AUDE                           0,7                           

HAUTE VIENNE           0,8                        

 

En euros par parlementaire 

HAUTE VIENNE (49 500)

SEINE SAINT DENIS (50 000)

AUDE (53 700)

GIRONDE (56 400)

AVEYRON (56 700)

 

Peut-on aller plus loin pour expliquer les écarts ?

Première difficulté : on ne connaît pas précisément le partage de la somme entre l’Assemblée nationale (577 députés) et le Sénat (343 sénateurs). D’autant plus que, selon les rares indications disponibles, la dotation par parlementaire est plus importante au Sénat qu’à l’Assemblée. En outre, les attributions individuelles sont, au Sénat, plus indépendantes des étiquettes politiques contrairement à l’Assemblée où le rapport moyen varie de 1 à 5/6 selon que l’on appartient à l’opposition ou à la majorité. En 2013, la nouvelle majorité de gauche à l’Assemblée a décidé d’attribuer à chaque groupe politique une dotation proportionnelle à ses effectifs, mais sur la même dotation individuelle (130 000 euros). L’analyse du montant de la réserve parlementaire selon l’étiquette politique est éclairante.

Les départements où les élus de droite sont majoritaires, reçoivent plus souvent des dotations élevées, c’est exactement le contraire pour les élus où les élus de gauche sont majoritaires.

MONTANT DE LA « RESERVE PARLEMENTAIRE »

SELON L’ORIENTATION POLITIQUE

    Dotation distribuée

 

 

Elevée

Moyenne

Faible

départements de gauche (29)

21%

24%

55%

départements de droite (55)

55%

24%

21%

départements équilibrés (11)

36%

27%

36%

 

Il existe néanmoins quelques exceptions.

Il faut donc faire appel à d’autres critères. Un nombre élevé d’habitants, - correspondant à un nombre élevé de parlementaires -  explique, parfois la faiblesse des dotations. L’inverse est également vrai (cas de la Lozère).

L’existence de « personnalités » constitue également une explication très claire comme en témoigne le tableau ci-dessus dont on n’oubliera pas qu’il correspond à l’année 2010. La Haute Savoie est le département du président de l’Assemblée ; la Mayenne, celui du président de la commission des finances du Sénat ; le Lot et Garonne,  celui du président de la commission des finances de l’Assemblée et le Val de Marne, celui du rapporteur général de l’Assemblée.

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, un autre élément – tout à fait nouveau – a joué en faveur des parlementaires de droite.

Dans une lettre datée du 23 octobre 2008 et adressée à Mme Alliot-Marie, alors ministre de l’Intérieur, le chef de l’Etat demande que les deux tiers des crédits concernés de son ministère soient désormais attribués par son cabinet. Il en résulte que, régulièrement, les parlementaires de la majorité – eux seuls – reçoivent un courrier du président de la République leur annonçant que, suite à leur demande, il a été décidé d’attribuer à telle ou telle commune une subvention de tant de milliers d’euros…

La situation est inédite du point de vue constitutionnel, car le président ne dispose pas du pouvoir de « piocher » dans les crédits ministériels puisque seul le ministre est responsable devant le parlement. Un bel exemple, en tout cas, de clientélisme.

En avril 2012, j’ai déposé un recours auprès du Conseil d’Etat demandant l’annulation d’une décision du Président de la République en faveur de la commune de Donzère. Ce recours est en cours d’examen. On peut le consulter sur mon blog (page 6).

Enfin certaines « personnalités » bénéficient, au titre de leurs fonctions ministérielles antérieures, d’une dotation parfois élevée. Bien entendu, impossible de fournir une liste…

Aussi longtemps que chaque parlementaire ne rendra pas publique les attributions reçues au titre de la réserve parlementaire, il sera difficile d’être plus précis.  

Pour ma part, j’ai rendu publique l’attribution de ma dotation parlementaire sur mon blog article du 1er juin 2012 page 4.

Il résulte de tous ces éléments que l’impact « électoral » (ou clientéliste) de la réserve parlementaire est négligeable pour les députés, compte tenu des sommes distribuées et le nombre d’électeurs par circonscription (environ 80 000).

Par contre, il en va différemment des sénateurs. En acceptant de financer les projets présentés par les maires, les sénateurs subventionnent en quelque sorte les électeurs, puisqu’ils sont élus par un collège électoral restreint, composé principalement des maires. Difficile dans ces conditions d’échapper à la critique de clientélisme, voire de concussion.

Finalement, dans ces conditions d’opacité et d’inégalités qui en résultent, on peut légitimement s’interroger sur les avantages ( ?) d’un maintien de cette « réserve parlementaire » telle qu’elle fonctionne aujourd’hui.

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Published by René Dosière
10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 17:34

Communiqué de presse

La fin d’une présidence « sondagière »

Le dernier rapport de la cour des comptes sur le budget de la présidence de la République sous Sarkozy souligne les progrès réalisés dans les domaines des procédures comptables et de contrôle de gestion qui sont « désormais intégrés dans la culture des services élyséens ». De ce fait, des économies importantes ont pu être réalisées.

Toutefois, l’analyse de la Cour fait apparaitre de multiples anomalies qu’il conviendra de corriger.

Concernant la gestion du personnel, la Cour signale que 39 personnes employées au service des repas sont régies par la convention collective des employés de maison, ce qui revient à assimiler la présidence de la République à un « particulier-employeur » !

La gestion des heures supplémentaires est pour le moins curieuse : elles ne sont pas calculées sur la base du traitement ; elles sont payées à tort aux agents en déplacement ; elles peuvent atteindre 245 heures par mois soit dix fois plus que le plafond autorisé !

Toutes ces anomalies résultent du fait qu’il n’existe aucune instance de dialogue social (comité paritaire ou comité d’hygiène et de sécurité).

La Cour relève, à son tour, l’augmentation de +22% des déplacements en France du président-candidat par rapport à la période précédente, ainsi que le coût élevé de ces déplacements : ainsi le déplacement à Pamiers le 17 janvier 2012 (durée 2h30) est revenu à 1695 euros la minute ! La Cour relève également le coût plus élevé des cérémonies de vœux 2012, à la veille des présidentielles (+21,7%) contrairement à la stabilité constatée l’année précédente.

Autant de faits qui montrent que les fonds publics ont été utilisés à des fins partisanes. D’autant plus que concernant les sondages, la Cour n’a pas été en mesure de vérifier leur rattachement à l’activité présidentielle. Quant aux activités de conseil, dont le choix n’a donné lieu ni à publicité ni à mise en concurrence, la Cour n’est pas en mesure de porter une quelconque appréciation sur leur coût au regard de leur contenu, ces prestations étant orales.

Il n’en reste pas moins que sur les quatre années 2008 à 2011, N. Sarkozy aura dépensé 8,1 millions d’euros en conseils et sondages soit 39000 euros par semaine !

A cette lecture, on comprend mieux le silence du rapporteur spécial de la commission des finances sur les dépenses de Sarkozy et sa volonté de mettre en doute la réduction des dépenses entreprise par F. Hollande.

Oui, les Français aspirent à une présidence plus modeste.

 

                                                                                                          Le 10 décembre 2012

                                                                                                          René DOSIERE

                                                                                                          Député de l’Aisne

Pour prendre connaissance du rapport de la Cour des Comptes sur les comptes et la gestion des services de la Présidence de la République, cliquez sur le lien ci-après:

Rapport gestion 20111 des services presidence republique 07 Rapport gestion des services presidence republique 07 décembre 2012

 

 

 

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Published by René Dosière
13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 10:57

Aujourd'hui en réponse au rapport de Jérôme Chartier, Député UMP, j'ai tenu un point presse pour une mise au point sur la vérité du budget de l'Elysée 2013.

Vous pouvez prendre connaissance du communiqué et des documents que j'ai présentés lors de la conférence de presse, cliquez sur les liens ci-après

LA VERITE SUR LE BUDGET 2013 DE L LA VERITE SUR LE BUDGET 2013 de L'Elysée  

Postes de dépenses Postes de dépenses

 

 


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Published by René Dosière
20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 15:55

Les français qui ont visité l'Elysée lors des récentes Journées du Patrimoine ont pu apercevoir, sur le bureau de François HOLLANDE, mon dernier ouvrage, l'Etat au régime, que je lui avais adressé en avant première quelques jours avant sa sortie. bureau Hollande

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Published by René Dosière
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 17:20

Prenez connaissance de la synthèse de la conférence de presse que j'ai tenue, lundi 17 septembre 2012 à l'Assemblée nationale, en cliquant sur le lien suivant:   point presse 17sept2012 point presse 17sept2012  

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Published by René Dosière
12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 15:26

Pour découvrir Mon portrait dans Libération du 12 juillet dernier, cliquez sur le lien ci-après: scan libé scan libé

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Published by René Dosière
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 14:21

La réserve parlementaire est une enveloppe de subventions votée dans la loi de finances. Elle sert à financer des opérations d’intérêt local, les crédits étant imputés sur les budgets des ministres concernés (intérieur, culture, jeunesse et sports principalement). Cette enveloppe, qui s’élève à environ 90 millions d’euros pour l’Assemblée nationale, est gérée par le Président et le rapporteur général de la commission des finances.

La principale critique formulée au sujet de cette enveloppe réside dans le manque de transparence de sa répartition, voire de son utilisation. En effet le mystère le plus épais règne en ce domaine. Il semblerait qu’une partie de cette enveloppe soit attribuée à l’opposition, l’affectation individuelle étant le fait du président de la commission des finances (puisqu’il appartient à l’opposition).

L’autre partie – plus importante – revient à la majorité. Elle est gérée par le rapporteur général du budget (toujours membre de la majorité). Impossible de connaître les « sous-enveloppes » obtenues par les parlementaires. On ignore si chaque parlementaire en bénéficie. De même, il semblerait que certaines personnalités (Président de l’Assemblée, Présidents de commission…) soient mieux dotées que d’autres…

Si les attributions sont opaques l’utilisation des subventions par les bénéficiaires (généralement des collectivités locales, parfois des associations) obéit à des critères administratifs classiques, la subvention au titre de la réserve parlementaire ne peut dépasser 50% du montant des travaux (HT), l’ensemble des subventions ne peuvent dépasser 80% des travaux (HT). Le contrôle est assuré par les services de l’Etat (préfecture) qui ne donnent le « feu vert » au versement de la subvention que sur justificatifs. La collectivité dispose d’un délai de deux ans pour réaliser les travaux, ces derniers ne pouvant être engagés avant la décision d’obtention de la subvention.

La particularité de la réserve parlementaire provient, en fait, du caractère discrétionnaire de son attribution. Chaque année, au moment de la discussion budgétaire, les parlementaires communiquent aux « responsables » de la réserve, la liste et le montant des subventions souhaitées. Cette demande est validée – souvent réduite – par le « responsable » de la réserve qui, en janvier, indique au parlementaire les montants finalement retenus.

Les ministres concernées – le plus souvent le ministre de l’Intérieur – indiquent, fin janvier officiellement aux parlementaires le montant de la subvention obtenue qui peut alors être annoncée aux intéressés. Les communes sont invitées à élaborer un dossier « classique » : délibération, devis etc… A partir de ce moment, les mêmes règles que pour n’importe quelle subvention d’Etat, s’appliquent.

D’après les déclarations – peu nombreuses – des uns et des autres, il semblerait qu’un député de la majorité disposait d’une enveloppe de 150 à 200000 euros, cependant qu’un député de l’opposition dispose de 30 à 50 000 euros. Ces chiffres « moyens » dissimulent des montants plus importants attribués à certains selon des critères non connus.

La réserve parlementaire n’a donc rien à voir avec le budget de l’Assemblée : c’est une subvention de l’Etat, attribuée sur la demande d’un parlementaire. L’opacité qui règne sur les attributions mérite, bien sûr, de disparaître au profit d’une transparence nécessaire : je formulerai prochainement des propositions en ce sens.

J’ai demandé, voilà quelques mois, au ministère de l’intérieur de me fournir, pour chaque département, le montant global des subventions accordées au titre de la réserve parlementaire. Malgré plusieurs rappels, je n’ai toujours pas reçu de réponse. Quoiqu’il en soit, j’ai décidé de rendre publique l’utilisation de la réserve parlementaire qui m’a été attribuée durant ce mandat.

On en trouvera, ci-dessous, la liste intégrale, année après année.  

2007

·        Commune de Brancourt en Laonnois (668 habitants) 3000 euros pour l’aménagement de trottoirs

·        Commune de Morgny en Thiérache (92 habitants) 7000 euros pour l’aménagement paysager des abords de l’église et de la mairie

·        Commune de Chéry lès Pouilly (673 habitants) 14 000 euros pour la restauration de l’église

chéry les pouilly 3

 

·        Commune de Pinon (1767 habitants) 17 000 euros pour l’aménagement d’un espace public

·        Commune de Bruyères et Montberault (1632 habitants) 4000 euros pour équiper l’harmonie municipale

 

2008

·        Commune de Parfondeval (165 habitants) 3000 euros pour la restauration d’une œuvre d’art

·        Commune de Crépy (1860 habitants) 30 000 euros pour les travaux d’aménagement de la place Saint Pierre

·        Commune de Montcornet (1669 habitants) 15 000 euros pour la restauration des façades de la mairie

 

MONTCORNET 9

2009

·        Commune de Bièvres (80 habitants) 10 000 euros pour la réfection de la toiture de l’église

·        Commune de Braye en Laonnois (215 habitants) 6000 euros pour le remplacement des menuiseries de la mairie

·        Commune de Craonne (65 habitants) 10 000 euros pour la réfection de la toiture de la maison communale

·        Commune de Saint Gobain (2409 habitants) 10 000 euros pour des aménagements de sécurité sur la voirie

ST GOBAIN 5

 

·        Commune de Brancourt en Laonnois (668 habitants) 1500 euros pour l’acquisition de matériel pour la cantine scolaire

·        Commune de Aulnois sous Laon (1339 habitants) 10 000 euros pour l’aménagement d’une salle polyvalente

 

2010

·        Commune de Vigneux Hocquet (284 habitants) 2000 euros pour la réfection de la voirie

·        Commune de Muscourt (41 habitants)10 000 euros pour la réfection de la voirie

muscourt-4.JPG

 

·        Commune de La Malmaison (418 habitants) 5000 euros pour la réhabilitation de logements

·        Commune de Goudelancourt les Berrieux (75 habitants) 1500 euros pour la création d’un abribus

·        Commune de Rozoy sur Serre (1055 habitants) 3000 euros pour l’acquisition d’un véhicule communal

ROZOY 4

 

·        Commune de Montigny sur Crécy (314 habitants) 10 000 euros pour la construction d’un foyer culturel

·        Commune de Pinon (1767 habitants) 6500 euros pour la création d’un service de restauration des personnes âgées

·        Communes de Charmes (1744 habitants) 6000 euros pour la réhabilitation de logements

·        Commune de Sissonne (2346 habitants) 6000 euros pour l’aménagement d’une salle polyvalente

2011

·        Commune d’Aizelles (105 habitants) 8000 euros pour un aménagement de voirie

·        Commune de Pancy-Courtecon (49 habitants) 2500 euros pour la réfection du mur du cimetière

·        Commune de Clacy et Thierret (366 habitants) 3500 euros pour la réhabilitation et la mise en conformité des réseaux

·        Commune de Samoussy (393 habitants) 2000 euros pour la création d’un columbarium

·        Commune de Monthenault (112 habitants) 2000 euros pour la réfection des abords de l’église

·        Commune de Le Thuel (168 habitants) 3000 euros pour la création d’une réserve incendie

·        Commune de Pinon (1767 habitants) 2000 euros pour l’installation d’un panneau d’information communale

PINON 1

 

·        Commune de Prémontré (776 habitants) 2000 euros pour la réalisation d’un square communal

PREMONTRE 3

 

·        Commune de Chivy les Etouvelles (504 habitants) 3000 euros pour la réfection du mur du cimetière

·        Communauté de Communes du Chemin des Dames (4905 habitants) 2000 euros pour l’acquisition de matériel d’exposition

·        Commune de Couvron et Amencourt (1433 habitants) 10 000 euros pour un aménagement paysager

·        Commune de Courbes (38 habitants) 2000 euros pour l’installation d’une pompe à chaleur dans l’église

2012

·        Commune de Corbeny (696 habitants) 3000 euros pour réaliser une œuvre graphique en façade de la bibliothèque

CORBENY 1

 

·        Commune de Pouilly sur Serre (578 habitants) 5000 euros pour la restauration de l’église, la réfection des plafonds et la pose de parquets

·        Commune de Montcornet (1669 habitants) 9000 euros pour l’acquisition de mobilier pour la médiathèque

·        Commune de Bruyères et Montbérault (1632 habitants) 5000 euros pour l’acquisition de matériel de sonorisation pour la salle des fêtes

·        Commune d’Urcel (579 habitants) 5000 euros pour le remplacement des menuiseries de la mairie

·        Commune de Bouconville Vauclair (161 habitants) 5000 euros pour la restauration des vitraux de l’église

bouconville 4

 

·        Commune de Montigny-sur-Crécy (314 habitants) 6000 euros pour des travaux de voirie

·        Commune de Laval en Laonnois (251 habitants) 8000 euros pour l’agrandissement et l’aménagement de la mairie

 

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Published by René Dosière - dans Carnet de campagne
30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 17:53

Aujourd'hui 30 mai 2012, j'ai répondu à toutes les questions posées par des internautes pour le journal Libération.

Pour prendre connaissance de cet échange, cliquez sur le lien suivant :

link 

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Published by René Dosière
27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 10:34

Dans son édition du 26 mai, le grand quotidien Le Monde consacre son éditorial de première page à ma non investiture sous le titre "Ethique contre bureaucratie au PS". Pour prendre connaissance de cet article cliquez sur le lien suivant: 

link

Le 25 mai sur RTL Serge July consacre son édito sur le même sujet. Pour prendre connaissance de cet édito, cliquez sur le lien suivant:

link

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Published by René Dosière
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 15:30

Au cours de mes investigations sur le budget de la présidence de la République, je me suis interrogé sur la situation matérielle des anciens Présidents de la République.

 

J'ai alors découvert que rien n'était officiellement prévu.

Seul un texte de loi de 1955 fixait le montant de la retraite du Président.

 

Pour le reste, j'ai appris qu'à la demande de Valéry Giscard d'Estaing, le gouvernement de Laurent Fabius, alors Premier ministre, avait précisé ces dispositions.

 

En juillet 2007, j'ai déposé une question écrite auprès du Premier ministre afin de connaître les moyens matériels et humains accordés aux anciens Présidents de la République.

 

Après un an d'attente, le Premier ministre m'a donné la réponse suivante.

question RD question juillet 2007

 

Compte tenu de la brièveté de cette réponse, j'ai poursuivi mes investigations.

À plusieurs reprises, j’ai évoqué cette situation particulière. Pendant longtemps, un seul texte officiel les concernait, une loi de 1955 dont un article précisait qu’ils bénéficiaient à leur départ d’une « dotation » égale au traitement d’un simple conseiller d’Etat, soit, en 2011, une somme de 6000 euros brut. Curieux paradoxe : le traitement d’activité n’existait pas, mais la retraite oui. En réalité, il ne s’agit pas d’une retraite à proprement parler puisque cette somme est la même quelle que soit la durée de séjour à l’Élysée et l’âge du bénéficiaire. En quittant l’Élysée Nicolas Sarkozy percevra donc la même somme que J. Chirac et V. Giscard d’Estaing.  

C’est pourquoi la Constitution de la Vème République a prévu que les anciens présidents de la République sont membres de droit, et à vie, du Conseil constitutionnel. Le premier à en bénéficier fut le dernier président de la IVème République, René Coty, dont l’attitude, en mai 1958, avait permis au Général de Gaulle de revenir au pouvoir comme dernier président du conseil de la IVème République. Au départ, le poste était plutôt honorifique, mais bien rémunéré :  12 000 euros par mois. Depuis, le Conseil constitutionnel a considérablement accru son rôle, - et ses compétences  - . Il siège régulièrement chaque semaine, rythme que les anciens présidents ont quelques difficultés à suivre. En cas d’absences fréquentes, l’indemnité est diminuée.

Pour les autres avantages matériels, il a fallu attendre une lettre du Premier ministre du 8 janvier 1985 valant « décision », (malgré sa non parution au Journal officiel) pour déterminer les règles fixant le « statut dans la Nation » des anciens Présidents de la République et des conjoints des présidents décédés.

Demandée par François Mitterrand, rédigée par Michel Charasse, alors conseiller particulier, la lettre signée par Laurent Fabius n’avait jamais été rendue publique. Je l'ai reproduite dans mon ouvrage "L'argent de l'Etat: Un député mène l'enquête" édition du Seuil en annexe 4 (p 280-283).

Cette lettre énumère les dispositions applicables aux anciens présidents. Un appartement de fonction, meublé et équipé, avec deux personnes de service, deux policiers assurent leur protection rapprochée, une sécurité particulière pour leur domicile privé, une voiture de fonction à titre permanent avec deux chauffeurs, sept collaborateurs permanents pour leur secrétariat (un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des archives nationales, trois secrétaires-dactylos). Les dépenses de personnel sont supportées par les ministères d’où sont issus ces collaborateurs (choisis librement par l’ancien président). Par contre les indemnités de sujétion particulière dont ils bénéficient à l’instar des membres de cabinet, sont payées par les services du Premier ministre, ainsi que les dépenses de fonctionnement. Au total la charge financière – que personne ne connaît compte tenu de la dispersion des financements – peut être estimée à 1,5 million d’euros par an et par président.

 decret ancien president Lettre du 8 janvier 1985 

 

Intérrogé par Melissa Bounoua pour le nouvel obs.com, je souligne qu'il conviendrait de redéfinir tous ces avantages. Pour prendre connaissance de cet article cliquez sur le lien ci-après  http://leplus.nouvelobs.com/contribution/548735-la-retraite-doree-de-sarkozy-anciens-presidents-il-faut-redefinir-tous-ces-avantages.html

 

De plus, j'ai été sollicité par France Info sur les avantages accordés aux anciens Présidents de la République. Pour découvrir cette interview cliquez sur ce lien  http://www.franceinfo.fr/politique/quels-seront-les-avantages-accordes-a-nicolas-sarkozy-apres-son-depart-de-l-610113-2012-05-09?comment_type=repondre

 

 

 

 

 

 

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Published by René Dosière